Jarhead
Par le réalisateur d’American Beauty. C’est écrit en gros sur l’affiche. Un de mes films de mon top 10 ever. Tiens, c’est marrant, ils n’ont pas précisé qu’il était aussi le réalisateur de "Les sentiers de la perdition", peloche catastrophique avec l’ami Tom Hanks.
Qu’on se rassure, on est beaucoup plus proche du premier cité.
Mendes parvient à donner un souffle nouveau au film de guerre.
Mendes parvient à donner un souffle nouveau au film de guerre.
D’une part, il s’agit d’une guerre qui n’a pas encore trop subit les assauts d’Hollywood et d’autre part, il s’agit de l’adaptation du livre d’un soldat qui y était. Ca se sent.
Certes, la trame est d’un classicisme à pleurer : entraînement au pays, l’attente, l’action ; si ça vous rappelle "Full Metal Jacket", je pense que c’est normal.
Certes, la section de Swofford est un peu cliché avec son vrai dur sympa, son redneck idiot, son latino américain attaché à sa famille et sa patrie, son démocrate et son autiste gaffeur à lunettes.
Mais le film fonctionne parfaitement grâce à une multitude de détails et d’anecdotes qui le rendent réaliste.
Et les acteurs sont formidables. Notamment Jake Gyllenhaal (je n’ai pas vu Brokeback Mountain, mais ça fait envie) et Jamie Foxx qui parvient à façonner un personnage de sergent sadique et paternaliste très intéressant.
Et les acteurs sont formidables. Notamment Jake Gyllenhaal (je n’ai pas vu Brokeback Mountain, mais ça fait envie) et Jamie Foxx qui parvient à façonner un personnage de sergent sadique et paternaliste très intéressant.
Un bon film de genre, sans drapeau américain qui flotte dans le vent.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
A bientôt pour de nouvelles aventures !