Thurn und Taxis
On se dit que la folie du jeu est passée. Fini l'achat compulsif, place à la qualité. On se dit qu'on joue avec énormément de plaisir mais qu'on ne découvrira plus de perles ludiques. Parce qu'on a balayé la majorité des mécanismes existants et qu'on a lu trop de règles du jeu au cours des trois dernières années.
Pas malheureux, pas blasé pour un sou, juste à l'abri des flèches du Cupidon ludique.
En fait, non.
Nous avons joué 5 fois à Thurn und Taxis de Karen et Andreas Seyfarth lors de sa première semaine passée sur notre étagère. C'est un bon score pour un jeu dont les parties durent une heure (mise en place comprise).
Thurn und Taxis n'est pas un jeu original mais c'est vraiment son unique défaut.
Le jeu est très fluide : on joue chacun son tour mais rapidement (3 actions simples). Bien que les interactions entre les joueurs soient faibles, les décisions des autres sont tout de même intéressantes pour la course aux bonus et l'arrivée de la fin de la partie.
Les règles sont limpides : à son tour le joueur prend une carte représentant une ville du sud de l'Allemagne ou d'un pays voisin puis en pose une de sa main pour prolonger sa route et la clôture éventuellement. Dans ce dernier cas, on pose des relais de poste (la famille Thurn und Taxis a quasiment inventé le concept de la poste) soit dans toutes les villes d'une région traversée par notre route, soit dans une ville de toutes les régions traversées par notre route. Sous certaines réserves de présence dans les régions et de longueur des routes, on peut alors gagner des tuiles bonus et embellir sa calèche postale.
A chaque tour, on peut demander de l'aide à un personnage afin d'effectuer une action supplémentaire correspondant aux différentes phases : changement de l'offre des cartes villes ou pioche d'une carte ville supplémentaire ou pose d'une deuxième carte sur sa route ou amélioration de la calèche sans respecter toutes les conditions.
On additionne alors la valeur de sa calèche à l'ensemble de ses bonus et on soustraie le nombre de relais non posés.
Il s'agit d'un jeu simple et efficace avec plusieurs tactiques possibles. Il faut aussi s'adapter, avec un peu d'opportunisme, aux cartes villes disponibles et de la direction prise par les autres joueurs. La gestion de la fin de partie est tendue et les parties souvent serrées. Malgré tout, le hasard du tirage des cartes ville empêche le jeu d'être trop calculatoire et permet aux parties de se renouveler.
Tout cela me plait énormément. Tout simplement.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Pas malheureux, pas blasé pour un sou, juste à l'abri des flèches du Cupidon ludique.
En fait, non.
Nous avons joué 5 fois à Thurn und Taxis de Karen et Andreas Seyfarth lors de sa première semaine passée sur notre étagère. C'est un bon score pour un jeu dont les parties durent une heure (mise en place comprise).
Thurn und Taxis n'est pas un jeu original mais c'est vraiment son unique défaut.
Le jeu est très fluide : on joue chacun son tour mais rapidement (3 actions simples). Bien que les interactions entre les joueurs soient faibles, les décisions des autres sont tout de même intéressantes pour la course aux bonus et l'arrivée de la fin de la partie.
Les règles sont limpides : à son tour le joueur prend une carte représentant une ville du sud de l'Allemagne ou d'un pays voisin puis en pose une de sa main pour prolonger sa route et la clôture éventuellement. Dans ce dernier cas, on pose des relais de poste (la famille Thurn und Taxis a quasiment inventé le concept de la poste) soit dans toutes les villes d'une région traversée par notre route, soit dans une ville de toutes les régions traversées par notre route. Sous certaines réserves de présence dans les régions et de longueur des routes, on peut alors gagner des tuiles bonus et embellir sa calèche postale.
A chaque tour, on peut demander de l'aide à un personnage afin d'effectuer une action supplémentaire correspondant aux différentes phases : changement de l'offre des cartes villes ou pioche d'une carte ville supplémentaire ou pose d'une deuxième carte sur sa route ou amélioration de la calèche sans respecter toutes les conditions.
Lorsqu'un joueur pose son dernier relais de poste ou améliore une cinquième fois sa calèche, la partie prend fin.
On additionne alors la valeur de sa calèche à l'ensemble de ses bonus et on soustraie le nombre de relais non posés.
Il s'agit d'un jeu simple et efficace avec plusieurs tactiques possibles. Il faut aussi s'adapter, avec un peu d'opportunisme, aux cartes villes disponibles et de la direction prise par les autres joueurs. La gestion de la fin de partie est tendue et les parties souvent serrées. Malgré tout, le hasard du tirage des cartes ville empêche le jeu d'être trop calculatoire et permet aux parties de se renouveler.
Tout cela me plait énormément. Tout simplement.
A bientôt pour de nouvelles aventures !