Les droits impresciptibles de l'auditeur de disques
Dans son essai intitulé "Comme un roman", Daniel Pennac livre une liste des droits imprescriptibles du lecteur. J'aime beaucoup cette liste et je me permets ici de la décalquer et de la dédier à l'auditeur de Cds.
1. Le droit de ne pas écouter de musique
Les gens qui répondent "ben un peu de tout, ce qui passe à la radio" lorsqu'on leur pose la question fatidique "Et toi, t'écoutes quoi?" ne sont pas des extraterrestres ni des béotiens. Ils ont ce droit et méritent autant de respect que les gens normaux.
2. Le droit de sauter des plages
Il n'existe rien de meilleur qu'un bon album. A apprécier pleinement dans son intégralité.
Mais tout le monde ne peut écrire "Exile on main street" à tous les coups (même pas les Stones) et si l'envie de n'écouter que quelques titres de tel ou tel disque nous vient, pourquoi pas ?
3. Le droit de ne pas finir un disque
Des disques trop longs, ça existe. Les trois derniers Metallica sont bons. Ils seraient bien meilleurs avec 2 titres de moins. Cela suffit largement pour donner ce droit-là.
4. Le droit de réécouter
Sur un gros coup de foudre, on peut écouter un même disque plusieurs fois. J'ai déjà essayé, c'est une expérience troublante.
5. Le droit d'écouter n'importe quoi
C'est très relatif, ça, non ?
La dance, le raï, la pop underground suédoise.
L'auditeur a droit d'écouter un genre donné, pendant le temps qu'il veut, en pensant qu'il n'écoutera plus jamais aucune autre musique.
Tout lasse, tout passe ... y pas de mal.
7. Le droit d'écouter de la musique n'importe où
Sous la douche, dans la voiture, au boulot, à l'hôtel...
Nous ne sommes plus condamné au silence ou à la radio. Alors profitons-en !
(Merci Steve Jobs)
J'ai 5 minutes à tuer. Pourquoi ne pas écouter un bon titre de 5 minutes.
Ou deux de deux minutes trente.
Cliché que le "chanter sous la douche".
Perso, je chante principalement dans la voiture.
"Je n'ai besoin de personne dans ma Clio 1 lit' 2..."
Comme je le disais récemment, je suis dans une période Dylan. Et je n'ai aucunement envie d'en parler. Trop de choses ont été dites. Et, de toutes façons, ce que je ressens est parfaitement indescriptible.
A bientôt pour de nouvelles aventures !