La répartition sexuelle des tâches
Imaginons un instant que je n'aime pas le bricolage.
Imaginons que ma dulcinée aime le bricolage.
Dois-je bricoler parce que c'est l'homme de la maison qui doit bricoler ?
Doit-elle subir mon manque absolu de motivation et mes délais de livraison dignes de ceux de Trabant ?
Ou alors pouvons-nous oublier les a priori moyenâgeux qui poussent les gentes dames à rester à la cuisine et les preux chevaliers à planter les clous?
Non aux diktats réactionnaires de la société et de la publicité ! (Vous avez certainement déjà observé combien la publicité peut être sexuée)
Oui à la liberté des ménages !
Bon, pour porter les trucs lourds, je veux bien donner un coup de main, je ne suis pas comme ça non plus, hein.
Sinon, entre parenthèses, j'aime bien peindre. Pour peindre, inutile d'avoir un cerveau, un léger coup de main et un peu de patience suffisent. Je suis né pour peindre. Surtout que c'est un boulot qu'on peut faire en écoutant de la musique.
Je vous épargne la liste complète des tâches ménagères et de son kifékoi mais pour ma part, j'aime beaucoup plier le linge. Tiens, maintenant que j'y pense, ma définition de la peinture convient au pliage du linge… Je n'avais jamais remarqué mais ce n'est probablement pas innocent.
Je ne dis pas que filles et garçons doivent échanger leurs tâches pour se faire croire qu'ils vivent une époque moderne. Non, ça, ce serait ridicule et on mangerait beaucoup moins bien dans notre chaumière. Je souhaite simplement que chacun puisse s'exprimer en suivant ses aspirations et en faisant fi de la tradition.
Et en gardant à l'esprit "le partage des tâches"…
A bientôt pour de nouvelles aventures !